Saturday, January 07, 2006

Calamity Baby Jane

Des berloqueux cognaient sur une tête de Houtchouc
grosse comme un ogre.
Le Houtchouc sans bras répondait mauviette,
si bien qu’ils cognaient de plus belle,
comme des sourds.

Quand la foraine remontait ses pompons,
le forain nous régalait jusqu’à Noël.
Ça ballottait sur les crêtes.
Mon cœur se soulevait avec ceux de la foraine.
Au tout dernier coup de frein,
tous les picotements s’accumulaient dans le boubou.

Au Far West, des fusils tordus tirent les ficelles
Baby Jane et ses cousines de tulle
pétillent sur la pellicule.

Une insolation sur la tête,
j’ai vu qu’elles avaient fait leur nid
dans une auto-tamponnière.
Comme une horde de belettes,
leur bataillon de blue-jeans
ratissait le boulevard en agitant ses paillettes.

Un proneux souhaitait les frotter,
en costume vert, à la Rudolph Valentino.
Il s’est retrouvé en chaussettes.
Il ne s’est rendu compte de rien,
parce qu’entre temps, il est devenu demeuré.

Guy Marchand s’est avancé vers moé
parce qu’il me connaissait.
Il mourrait de soif mais ne m’en a rien dit.
Il est mort de soif mais n’en a rien dit.

Olivia Newton et John Travol,
c’est la route fleurie.

Calamity Baby Jane 128kbs
Calamity Baby Jane (autre version) 128kbs

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